Affaire Jubillar : la mystérieuse ferme brûlée

Les espoirs se placent dans cette ferme de Drignac, située à 4 kilomètres du domicile des époux Jubillar, à Cagnac-les-Mines. Elle pourrait être le tombeau de Delphine Jubillar, morte dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. L’exploitation agricole a pris feu à la mi-avril en 2021. La raison de l’incendie est encore inconnue. Les enquêteurs ont fouillé le site, sans trouver d’indices.

Le co-détenu de Cédric Jubillar, le principal suspect, a fait de nouvelles déclarations. L’ex-mari de Delphine Jubillar aurait demandé de déplacer le corps. L’enquête a mené à une ferme brûlée en avril 2021, cinq mois après sa disparition.

Les espoirs se placent dans cette ferme de Drignac, située à 4 kilomètres du domicile des époux Jubillar, à Cagnac-les-Mines. Elle pourrait être le tombeau de Delphine Jubillar, morte dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. L’exploitation agricole a pris feu à la mi-avril en 2021. La raison de l’incendie est encore inconnue. Les enquêteurs ont fouillé le site, sans trouver d’indices.

Tout prévu ?

Lorsque Cédric Jubillar entre en détention, le 18 juin 2021, à Toulouse-Seysses, il commencerait à se confier sur l’affaire à son co-détenu. Un Corse de 36 ans, extradé du Portugal pour des faits anciens. Les deux hommes auraient communiqué par des fenêtres, étant isolés dans deux cellules différentes. Trois mois plus tard, le confident demande à être entendu par les enquêteurs chargés du dossier Jubillar.

Le co-détenu déclare que l’ex-mari aurait multiplié les confidences. Il lui aurait avoué le meurtre de Delphine. Le Parisien rapporte les propos : « Il (Cédric Jubillar) aurait d’abord vu un message de l’amant de sa femme avec qui elle textotait, relate le codétenu corse. Il a pris son téléphone des mains et a vu les messages. C’est ça qui l’a fait vriller (…). Il se dit être le plus grand cocu de France. Il m’a dit qu’il savait où l’enterrer avant les faits. Il m’a expliqué avoir suivi sa femme en la géolocalisant, avoir tenté de pirater son téléphone sans succès. Il savait ce qui allait se passer. Il attendait le moment propice pour s’en débarrasser ». Le corps serait enterré à un niveau « peu profond ».

Déplacer le corps

De peur que les remous de la terre ne fassent sortir le corps, le suspect aurait chargé son co-détenu de déplacer le corps à sa sortie de détention en octobre 2021. L’idéal étant de le positionner près du domicile de l’amant de Delphine pour en faire un nouveau suspect. Les coordonnées de l’amant et la position géographique de la ferme ont été envoyés par Snapchat par l’actuelle compagne de Cédric Jubillar, Séverine L. Cette femme était placée en garde-à-vue, le 15 décembre dernier pour soupçons de recel de cadavre.

Deux courriers rédigés par Cédric Jubillar ont été remis à Séverine par le biais du co-détenu. Ils contenaient un code secret pour échanger de façon insoupçonnable, selon le Corse. En octobre 2021, Séverine aurait guidé le co-détenu, sortie de prison, jusqu’au domicile Jubillar puis jusqu’à la ferme. Elle aurait refusé de se rendre sur le lieu où est enfoui le corps de Delphine. Elle pensait être suivie par les enquêteurs.

L’époux Jubillar conteste toujours les accusations. La chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse examine une nouvelle demande de mise en liberté.  

Auteur / autrice

Vos dernières actualités