Vaccinations. Des délais supplémentaires à cause du retard de certains laboratoires

En plein rebond épidémique et la campagne de vaccination, L’Europe a reçu une mauvaise nouvelle. Plusieurs laboratoires ne pourront pas fournir les doses à temps, provoquant des retards dans la vaccination en France.

En plein rebond épidémique et durant la campagne de vaccination, l’Europe doit s’attendre à moins de vaccins que prévu. Plusieurs laboratoires ne pourront pas fournir les doses à temps, provoquant des retards dans la vaccination dans les pays de l’Union.

C’est un retard qui sème le trouble dans la campagne de vaccination. Les laboratoires AzcaZeneca et Pfizer ont annoncé qu’ils ne pourraient pas livrer les doses commandées à temps aux 27 de l’Union Européenne. Les deux évoquent des complications sur les chaînes de production. Pfizer a expliqué avoir engagé des travaux afin d’améliorer leur ligne de production. Le laboratoire américain a voulu rassurer, annonçant que le retard serait rattrapé en février. Mais ces manquements dans les délais de livraison ont déjà des impacts sur la campagne de vaccination en France.

Dans plusieurs régions, des injections sont retardées

Malgré le cap des un million de premières doses injectés, le rythme risque de ralentir. Ce vendredi, 500 000 nouvelles places devaient ouvrir pour la vaccination. Néanmoins, après un premier décalage, l’objectif semble difficilement atteignable avec ces retards en série.

Depuis le 27 janvier, il n’est plus possible de prendre rendez-vous pour recevoir la première dose du vaccin dans les Hauts-de-France. En cause selon l’ARS, les “difficultés d’approvisionnement en vaccin Pfizer”. Même son de cloche à Lyon où les rendez-vous des deux semaines à venir pour les primo-injections vont être déprogrammés. Le maire, Grégory Doucet a évoqué lui aussi “un retard de livraisons de vaccins”. A son tour, la région Bourgogne Franche-Comté annonce elle aussi reporter des rendez-vous. La région devrait recevoir 16 000 doses Pfizer, c’est 25% de moins que prévu.

L’Europe exige des réponses

Les délais annoncés par Pfizer et AstraZeneca ont affecté de nombreux pays européens en plus de la France. En Italie par exemple, le pays a dû réduire sa cadence, supprimant ⅔ des vaccinations journalières.  AstraZeneca, dont le siège se trouve en Angleterre, a annoncé une baisse des livraisons pour l’Europe, mais pas pour le Royaume-Uni. Un premier duel post-Brexit entre Boris Johnson et Bruxelles, dans lequel les britanniques semblent avoir l’avantage.

Suite à la première annonce du laboratoire américain, Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé, avait exprimé son “profond mécontentement” sur Twitter.

En fin de journée, la Commission Européenne a annoncé avoir demandé une inspection dans l’une des usines qui produit des doses AstraZeneca, en Belgique.

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