Covid-19: Condamnée à un an de prison, la fausse médecin est introuvable

Condamnée à un an de prison, la jeune femme ne s'est pas présentée devant le tribunal et reste introuvable. - Crédits : Creative Commons
Quand le malheur des uns fait le bonheur des escrocs. Hier, une femme a été condamnée à un an de prison pour avoir réalisé et facturé de faux tests Covid-19... en se faisant passer pour médecin. Un verdict prononcé par le tribunal correctionnel de Nanterre. Problème : le faux docteur s'est volatilisé.

Quand le malheur des uns fait le bonheur des escrocs. Hier, une femme a été condamnée à un an de prison pour avoir réalisé et facturé de faux tests Covid-19… en se faisant passer pour médecin. Un verdict prononcé par le tribunal correctionnel de Nanterre. Problème : le faux docteur s’est volatilisé.

Son déguisement aura voyagé aux quatre coins de la France, Toulouse compris, avant de finir son expédition sur les bancs du tribunal. Hier, le verdict est tombé pour la fausse médecin : un an de prison pour escroquerie. Âgée de 31 ans, elle avait profité du premier confinement pour soutirer de l’argent à de parfaits inconnus.

La combine était simple. Se prétendre médecin et proposer des tests de dépistage du Covid-19 bidons… pour la modique somme de 70 euros. Le faux docteur se déplaçait alors directement chez les patients, leur raclait le fond de la gorge à l’aide d’une spatule, avant d’insérer le tout dans un appareil. Seulement, la machine n’était autre qu’un testeur de glycémie, pour le diabète. Elle leur demandait enfin leur carte vitale, la présentait devant un terminal bancaire et leur promettait qu’ils seraient bientôt remboursés par leur assurance maladie.

Piégée par la police

Ce tour de passe-passe, en apparence sans faille, s’est toutefois révélé dangereux. En effet, l’arnaqueuse assurait à chacun de ses « patients » que le résultat du test était négatif. Une audace qui finira par trahir la jeune femme.

En effet, à la fin du mois de mai 2020, Sélim, une victime de la fausse médecin, décide de lui tendre un piège. Quelques jours plus tôt, en réalisant un véritable test-PCR, cette fois-ci positif, il se rend compte du manège de cette dernière. Il la rappelle et lui demande alors de venir tester d’autres de ses amis. A l’arrivée de la trentenaire, la police l’attend de pied ferme. Placée en garde à vue, elle est finalement relâchée dans l’attente de son procès… auquel elle ne se présentera jamais.

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