Après Marlène Schiappa, Olivier Véran accusé de placement de produits sur Twitter

Olivier Véran était en déplacement au CHU de Grenoble-Alpes ce lundi matin. La presse était au rendez-vous pour l’ouverture d’un centre de vaccination destiné aux plus de 75 ans présentant des risques de comorbidités. Mais les internautes se sont arrêtés sur un détail : le masque du ministre de la santé.

Deux semaines seulement après le mauvais buzz qu’a suscité une publication Instagram de Marlène Schiappa pour un salon de coiffure, l’obligeant à passer son compte en privé, c’est maintenant Olivier Véran qui est accusé par les twittos de faire payer l’utilisation de son image à une marque. 

Le crocodile vert à contour blanc crée la polémique. En cause, un masque en tissu fabriqué par la marque française et vendu au prix de 15,00 € sur le site de l’enseigne. Les internautes reprochent au ministre d’avoir porté ce masque lors d’un déplacement officiel, en sachant que les médias seraient présents et que la marque au crocodile serait mise en avant.

Pour rappel, les ministres et secrétaires d’Etat ont interdiction de cumuler leur activité gouvernementale avec certaines autres fonctions. Mais ils n’ont pas interdiction de se vêtir d’un habit de marque, et rien ne permet d’affirmer que le ministre a été rémunéré pour porter ce masque. Certaines sources laissent entendre que le masque lui aurait été offert lors de sa visite à Troyes il y a trois jours, lieu de fabrication de produits de la marque. Alors, sponsoring, erreur d’inattention ou soutien aux producteurs français ?

Le masque d’Olivier Véran n’est pas porteur du logo de l’ANSM

Le masque qu’a choisi de porter Olivier Véran n’est pas homologué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) puisqu’il ne fait état d’aucune mention ou d’aucun logo officiel garantissant sa filtration. Pourtant, cette mention atteste que le masque a réussi les tests réalisés par la direction générale de l’armement. Le site de la marque indique même que : « Ce masque n’est ni un dispositif médical au sens du règlement UE/2017/745, ni un équipement de protection individuel au sens du règlement UE/2016/425 ».

Pour rappel, les masques homologués par l’ANSM ont été mis en place par le gouvernement au premier trimestre de 2020, au début de la crise de la Covid-19, pour faire face au manque de masques chirurgicaux et mieux identifier les masques à privilégier.

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