Toulouse. 18 interpellations lors de la manifestation contre la loi de sécurité globale

Première manifestation de l’année et premières interpellations dans les rues de Toulouse ce samedi. Comme dans de nombreuses grandes villes de France, samedi 16 janvier avait lieu un rassemblement contre la loi de sécurité globale. Malgré une ambiance bon enfant, 18 personnes ont été interpellées.

Plusieurs milliers de personnes se sont données rendez-vous sur les boulevards de la Ville rose pour protester contre la proposition de loi. Un mouvement porté par neuf organisations, dont la Ligue des droits de l’Homme de Toulouse ou encore le DAL 31. En tout, une trentaine d’associations, partis politiques de gauche et syndicats se sont mobilisés.

Pour rappel, cette proposition de loi fait vivement parler d’elle depuis quelques mois. Elle porte notamment sur le renforcement des pouvoirs de la police, l’accès aux images des caméras-piétons ou encore la diffusion de l’image des forces de l’ordre.

De la techno et 18 interpellations

Au mouvement de protestation contre la loi de sécurité globale se sont joints plusieurs centaines d’autres personnes, en soutien aux organisateurs et aux participants de la rave party du Nouvel An de Lieuron. Rapidement, entre Arnaud-Bernard et Jean Jaurès, la manifestation s’est scindée en deux.

Si devant le cortège progressait dans le calme et à allure normale, derrière les « teufeurs » avançaient au rythme de la musique techno. Des haut-parleurs installés à l’arrière de camions diffusaient de la musique, transformant la manifestation en rave party mobile. 2 000 personnes ont manifesté selon la police, 5 000 selon les organisateurs. Quelques débordements ont eu lieu en fin d’après-midi, et la manifestation s’est terminée par une dispersion du cortège au gaz lacrymogène. La police a procédé à 18 interpellations.

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