Le #étudiantsfantômes en Top Tweet encore aujourd’hui

Les étudiants en études supérieures ne se sont pas redus dans leurs universités depuis la rentrée scolaire. - Crédit : Unsplash
Les étudiants de France se considèrent comme étant les grands oubliés de la crise sanitaire et le font savoir. Depuis hier, le #étudiantsfantômes est le plus utilisé sur le réseau social Twitter.

Les étudiants de France se considèrent comme étant les grands oubliés de la crise sanitaire et le font savoir. Depuis hier, le #étudiantsfantômes est le plus utilisé sur le réseau social Twitter. 

Il apparaît plus de 50 000 fois. Le #étudiantsfantômes inonde Twitter depuis hier. Les étudiants français manifestent leur colère quant à leur situation. L’isolement, la charge de travail, le manque de lien social et d’activités, l’angoisse des examens semestriels, la perte des jobs étudiants, les refus en stage… Les élèves des quatre coins du territoire s’expriment et n’hésitent plus à s’adresser directement au gouvernement.

Une jeune étudiante strasbourgeoise, Heidi Soupault interpelle Emmanuel Macron dans une lettre ouverte, « La réalité, Monsieur le Président, c’est que je n’ai plus de rêves. Tous mes projets s’écroulent les uns après les autres, au même rythme que mon moral décline » . Une initiative saluée et relayée par des centaines d’universitaires.

L’impact est surtout psychologique pour les étudiants

Cette nuit, une étudiante a tenté de se défenestrer depuis sa résidence universitaire André-Allix de Lyon. Il y a quatre jours, un autre étudiant de l’université Jean Moulin Lyon 3 avait, lui aussi, tenté de mettre fin à ses jours. À la suite de cette nouvelle, le doyen de l’établissement a affirmé qu’ « agir contre la précarité étudiante est une urgence nationale ». En réponse, les tweets fusent : « L’état ne voit pas à quel point les étudiant sont impactés » ou encore « Blanquer est responsable des suicides universitaires ».

Une incompréhension générale

Un bon nombre de publications évoque avant tout les sujets mis en avant par le gouvernement qui ne concernent, pour le moment, pas les établissements d’études supérieures.

Les discours, aussi, sont considérés comme incohérents par les étudiants contraints de suivre les cours à distance depuis la rentrée scolaire, et qui ont dû se rendre dans leurs établissements pour les partiels de fin d’année.

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