CFDT : « Quand on obtient quelque chose c’est une victoire ».

Thierry Lataste secrétaire général de l’Union Départementale de la CFDT revient sur l’âge pivot, mais aussi sur les dérapages de certains sur son syndicat. Rencontre avec le représentant de la Haute-Garonne.

Il marche dans les sillages de son supérieur Laurent Berger, sur la même ligne de conduite, Thierry Lataste affirme, « c’est un vrai soulagement pour la CFDT, car l’âge pivot était notre revendication phare ». Le retrait n’est pas encore définitif, mais cependant la manœuvre a été longue pour les syndicalistes. « Pour toute la CFDT, ça a été un préalable à un dialogue constructif », poursuit-il. Une victoire de gagnée. Mais ce n’est pas terminé pour la Confédération Française Démocratique du Travail, « pour nous le travail syndical commence maintenant. » Après de longue négociation et le retrait provisoire de l’âge pivot, « on a un gros travail de fond qui est en train de se faire, on est dans le détail du dossier », analyse le secrétaire général.

Nouvel objectif : la pénibilité

« On a de vraies questions sur la pénibilité », depuis 2017 quatre critères de pénibilité ont été supprimés en 2017 (la manutention de charges, les vibrations mécaniques, les postures pénibles et les risques chimiques). « Quand une personne a un marteau piqueur, on ne peut pas dire qu’il a foncièrement des critères de pénibilité ». Dans la réforme d’aujourd’hui, Thierry Lataste veut « combattre cette injustice mise en place en 2017 ».

Un choix logique

« Ce n’est pas une nouveauté qu’on a pas la même méthode revendicative que les autres syndicats ». Depuis l’annonce de Laurent Berger, la CFDT se retrouve isolée face à leurs homologues de Force Ouvrière ou encore de la CGT. « On a toujours en parti tord et raison dans nos raisonnements » explique le syndicaliste.

Des dégradations dans certains locaux de la CFDT

« On a vu qu’il y avait eu des tags sur certains locaux », depuis le retrait de l’âge pivot, ce syndicat est victime de plusieurs contestations, mais aussi d’agressions. « On a reçu des insultes au téléphone, mais aussi une lettre ». Dans une pensée libre, Thierry Lataste s’indigne contre ce bashing anti-CFDT « ce n’est pas de la démocratie, aller intimider les gens parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vous, ce n’est pas de la démocratie». À côté de ces débordements, le secrétaire général de CFDT d’Haute-Garonne, ne reste pas fermé à la discussion suite à ces insultes.

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