Australie : des actions mises en place pour freiner la disparition des animaux

Même si la mort lente des koalas et des kangourous à cause des graves incendies qui perturbent l’Australie a largement été relayée dans les médias, ces derniers ne sont pas les seules espèces décimées par les feux.

Selon un rapport publié par l’Université de Sydney, près d’un milliard d’animaux ont été tués dans les incendies qui ravagent l’île continentale depuis Septembre. Un chiffre réévalué en quelques semaines seulement puisqu’il était de 500 millions d’espèces décimées début décembre. De son côté l’association WWF (World Wild Life) estime dans un communiqué que plus d’1,2 milliards d’animaux sont morts dans les incendies ou des conséquences de ces derniers. Ces tristes statistiques, qui sont des estimations, prennent en compte des espèces pour lesquelles l’homme a moins d’affection que pour les kangourous ou les koalas (insectes, prédateurs, parasites…). Une biodiversité secrète et presque négligée par l’opinion publique, au regard des dernières tendances sur les réseaux sociaux. Ces estimations se basent sur le nombre d’espèces visibles à l’œil nu massacrées par les feux. Elles excluent les micro-organismes, avec lesquelles ces chiffres pourraient se démultiplier. Aujourd’hui l’inquiétude est grande quant à la capacité de survie des animaux toujours vivants du fait de la destruction de leur habitat dans les feux.

Une mobilisation qui fleurit sous l’impulsion des réseaux sociaux

Les animaux qui ont survécu aux feux risquent maintenant de mourir de faim. Dernier exemple en date de la mobilisation locale, une opération nommée « Rock Wallaby » a été mise en place par le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud. Elle consiste à lâcher depuis des hélicoptères des carottes et des patates douces aux wallabies. Les images parlent d’elles-mêmes :

Liés à la sécheresse particulièrement grave cette année en Australie, ces incendies sont de plus aggravés par le réchauffement climatique. Alors que les scientifiques prédisent de longue date que la récurrence de ces événements climatiques pourraient s’amplifier dans les prochaines décennies.

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