Florence Parly, la ministre des Armées a annoncé hier soir le décès des deux pilotes du Mirage 2000, qui s’est écrasé mercredi dans le Jura.
« Les opérations de recherche du Mirage 2000D, dont le signal avait été perdu mercredi dans la matinée, ont malheureusement conduit à la confirmation du décès des deux membres d’équipage, le capitaine Baptiste Chirié et la lieutenant Audrey Michelon » a annoncé hier soir la ministre des Armées sur Twitter.
Les opérations de recherche du Mirage 2000D, dont le signal avait été perdu mercredi dans la matinée, ont malheureusement conduit à la confirmation du décès des deux membres d’équipage, le Capitaine Baptiste Chirié et la Lieutenant Audrey Michelon. 1/4
— Florence Parly (@florence_parly) 10 janvier 2019
150 militaires étaient mobilisés pour retrouver le chasseur-bombardier qui avait disparu des écrans radar mercredi aux alentours de 11 heures. L’appareil effectuait alors un vol d’entraînement à basse altitude. Après des recherches compliquées à cause de conditions météorologiques difficiles, les miliaires ont malgré tout réussi à retrouver des débris de l’avion. Découverte étonnante et surtout inquiétante puisque aucune des balises qui se déclenchent automatiquement lors de l’éjection des pilotes n’ont été activées.
Un des deux pilotes était originaire de Pau
L’une des deux victimes, Baptiste Chirié est né et a grandi dans la cité paloise. Il détenait la qualification de pilote de combat opérationnel, totalisait 24 missions de guerre à son actif et plus de 900 heures de vol.
Audrey Michelon, quant à elle, était originaire de Clermont-Ferrand et totalisait 97 missions de guerre et 1250 heures de vol. Deux pilotes d’expérience donc, qui ont reçu un hommage appuyé de la ministre et du chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Philippe Lavigne.
La France perd deux officiers de valeur, morts à son service. Chaque jour, à l’entraînement ou en opérations, soldats, marins et aviateurs acceptent le danger et risquent leurs vies pour défendre la France, protéger les Français. Ce drame nous le rappelle durement. 3/4
— Florence Parly (@florence_parly) 10 janvier 2019