L’art visuel s’invite au Tomorrow’s Stories Festival

Le 19 et 20 octobre se tenait à la librairie Ombres blanches Langues étrangères, à Toulouse une conférence sur l’histoire et les enjeux des nouvelles formes audiovisuelles et le pitch du concours Résidence.

10h conférence sur les nouvelles formes de narration à la librairie Ombres Blanches à Toulouse Résidence dédiée aux narrations interactives

 

Dans le cadre du Tomorrow’s Stories Festival, un concours d’idées toutes plus futuristes les unes des autres se tient le 19 octobre dans la région toulousaine. En coopération avec l’association les Storygraphes et l’INA, ce festival met en lumière toutes les formes que peuvent prendre les narrations interactives.Le but du concours Résidence ? Etonner le grand public et créer avec l’art visuel. Cinq projets seront retenus et présentés par son auteur sous forme de pitch. Les créateurs et créatrices seront conseillé.e.s par deux mentors dont Marie Berthoumieu, chargée de programmes web chez ARTE et Florent Maurin, journaliste, gamedesigner, scénariste interactif chez The Pixel Hunt. Deux coordinatrices, membres des Storygraphes seront présentes pour accompagner les auteurs : Pauline Antipot, auteure et réalisatrice ainsi que Annelyse Vieilledent, auteure et productrice artistique. Les jurys vont délibérés à la suite des pitchs. L’auteur du meilleur projet sera récompensé par une formation à l’INA.

Une compétition de bonnes idées

La VR (réalité virtuelle) prend de plus en plus de place et les auteurs sont divers sur la forme et sur le fond. C’est le cas de Léa Ducré, grande gagnante du concours, avec son intelligence artificielle Eliza. Comme un google home pour les histoires de cœur, elle interagie, donne des conseils, apprend à faire connaissance et se livre. Par ce projet, Léa s’interroge sur le rapport émotionnel entre l’homme et ces entités car pour elle un lien, un attachement se crée. Le marché est en effet très porteur, aux Etats-Unis 25% des ménages détiennent une IA chez eux pour 1% des ménages français qui s’y adaptent très rapidement. Si Eliza répond et communique « vaut-elle l’oreille d’un ami ? » se questionne sa créatrice. Pourtant cette forme d’attachement permet de se confier plus facilement à un robot, comme l’a montré le programme informatique de la première IA créé en 1960 par Joseph Weizenbaum. Mais quand Eliza annonce « mise en danger, extinction définitive » vous avez le choix de l’éteindre et tout effacer ou continuer. Le questionnement perdure toujours chez Léa Ducré « est-ce-que ce serait pas plus facile l’amour avec les robots ?

Manon Pitaud

https://mobile.twitter.com/storygraphes/status/1053767222961864705?p=v

 

http://tsfestival.com/

http://www.youtube.com/watch?v=8BPjnC_I-g8

 

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