La France vit sous une couche de pollution qui grandit de jour en jour. Le seuil d’alerte à été, une fois de plus, atteint en certaines régions françaises ces derniers jours.ORAMIP a d’ailleurs annoncé hier, que le département de la Haute-Garonne était en vigilance orange
Selon le DREES, la France est le 3e pays le plus touché par la pollution atmosphérique liée aux particules en suspension en Europe. Parmi les polluants atmosphériques, quatre sont particulièrement calculés en raison de leur dangerosité pour la santé. On retrouve donc en tête les particules fines, le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone et l’ozone. Les particules fines en suspension dans l’air sont principalement émises par le trafic routier, dont 70% viennent d’Ile-de-France. Elles viennent aussi du chauffage de bois ou de l’agriculture avec l’utilisation d’engrais. Il faut savoir que la situation climatique joue aussi un grand rôle dans ce pic de pollution. En effet, en cas de grand froid, d’inversion de température ou d’absence de vent, l’air ne se renouvelle pas ce qui augmente le taux de particules en suspension.
Les effets sur la santé
Pour la santé, il existe des effets à court terme qui correspondent à des effets sanitaires qui surviennent de quelques minutes à quelques semaines après une exposition aux polluants. Les gaz, et particules irritent et agressent l’appareil respiratoire et peuvent provoquer différentes réactions. Parmi elles, une augmentation des affections respiratoires du type bronchiolites ou rhino-pharyngites. On peut aussi contracter une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d’asthme ou encore une augmentation des irritations oculaires.
Les risques sanitaires sont important et touche beaucoup de personnes. Les particules fines ont été classées cancérogènes par l’Organisation mondiale de la santé. Et malheureusement, en France, on dépasse régulièrement les normes maximales.